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Les métaphores de transformation

Dernière mise à jour : 30 sept.

La condition du Bernard-l’Hermite


Savez-vous comment vit le Bernard-l’Hermite ?

Cette créature fragile et vulnérable ne peut survivre qu’en trouvant refuge dans un coquillage abandonné. Ce dernier doit lui aller comme un gant : ni trop étroit, pour ne pas l’entraver, ni trop spacieux, pour lui permettre de se déplacer aisément.


Une fois installé, le Bernard-l’Hermite s’adapte peu à peu à sa nouvelle demeure. Il y évolue, s’y sent de plus en plus à l’aise. Mais avec le temps, il grandit. Et ce qui hier encore était confortable devient trop petit, étouffant, oppressant.

Il doit alors partir à la recherche d’un nouveau coquillage, plus grand, plus adapté… Une mission périlleuse, car pour changer de « maison », il lui faut s’exposer. Sortir nu, sans défense, au milieu de prédateurs potentiels. Il hésite, freiné par la peur et l’instinct de sécurité.


Pourtant, tôt ou tard, l’inconfort dépasse la peur. Le Bernard-l’Hermite finit par prendre son courage à deux pinces et déménage. Il se met en mouvement. Il évolue.


Nous portons tous en nous un Bernard-l’Hermite.

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Notre coquille à nous est faite d’habitudes, de croyances, de conventions sociales, de modes de vie. Un jour, ces repères nous deviennent trop étroits. Notre « maître intérieur », celui qui aspire à l’expansion, à la vérité, à la liberté, commence à étouffer dans ce carcan. Il appelle à un changement, à une mue intérieure, à un saut de conscience.


Mais voilà : cette transformation implique une prise de risque. Il faut se dépouiller de ses anciens repères, affronter l’incertitude, sortir temporairement « nu » au regard du monde.


Certains obéissent rapidement à cet appel. D’autres s’y refusent, paralysés par la peur, préférant la routine rassurante à l’inconfort du changement. Pire encore, certains, pour justifier leur immobilisme, érigent leur peur en dogme et condamnent ceux qui osent sortir du cadre, ceux qui cherchent un nouveau souffle.


L’histoire est pleine de ces innovateurs incompris.

Rappelez-vous Jonathan Livingston le Goéland, ce héros de Richard Bach, qui voulait voler plus haut et plus vite que les autres. Exclu, jugé dangereux par les siens, il a dû quitter sa tribu pour trouver, ailleurs, une communauté à la hauteur de ses aspirations.

À nous, Bernard-l’Hermite en devenir,

Plus vite nous acceptons de changer de coquille, plus vite nous découvrons des réalités nouvelles, des espaces de liberté insoupçonnés, des élans d’énergie pure capables de nous élever au-dessus des limites humaines.

Mais il nous faudra aussi, souvent, changer de tribu.


(Merci. Cet texte est issu de la formation que j'ai faite en sophrologie et je suis contente de le partager avec vous)





 
 
 

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